Site d’informations culturelles de La Réunion

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LA VOIX DES ENGAGÉS ENTENDUS PAR BOUTIANA ET LES ÉLÈVES DE LA SECTION DANSE DU COLLÈGE BOURBON 

 

Le rêve d’une vie meilleure et une quête de liberté…

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PHOTOS THIERRY VILLENDEUIL 

Car l’humain et l’humanité font partie des thèmes de prédilection des créations de Didier Boutiana. Assumer pleinement son histoire pour en faire ressortir son identité chorégraphique. « J’étais venu au Lazaret en tant que simple visiteur. Lorsque le Département a lancé l’appel à projet pour les résidences d’artiste, j’ai choisi consciemment ce lieu car je voulais que l’histoire des engagés soit connue de tous. J’habite au Port et tout au long de ma résidence, j’ai beaucoup parlé du Lazaret mais très peu de jeunes l’avaient visité. Je veux que mon spectacle reflète ce lien entre l’histoire et le monde d’aujourd’hui. » Didier Boutiana s’est entouré de la section de danse du Collège Bourbon. « Ce travail avec les jeunes était très important. Ce sont les vecteurs de notre culture. Je voulais aussi emmener un peu d’innocence pour « casser » avec cette histoire très chargée en émotion. L’engagisme vu à travers la naïveté d’un enfant qui n’a pas encore été confronté aux épreuves de la vie. »

 

PHOTOS THIERRY VILLENDEUIL 

Outre les jeunes danseurs, un fonnkèr de Francky Lauret « Véda Lazaré » viendra renforcer la mise en scène du chorégraphe.  Et il y aura une suite bien sûr à cette belle aventure humaine puisque Didier Boutiana poursuit ses recherches sur l’engagisme dans la zone océan Indien. L’idée, transposer le spectacle dans ces lieux de mémoire et créer le lien historique qui unit nos peuples. « C’est une très belle initiative du Département et je veux l’emmener encore plus loin. Dans un premier temps, jouer dans la cour des établissements scolaires permettrait d’éveiller la curiosité des jeunes et les inciter ainsi à venir voir ce lieu emblématique. Dans un deuxième temps, je veux travailler avec tous ces pays qui ont ce passé en commun avec nous, Rodrigues, Maurice, l’Inde, le Mozambique… » Pour que ce rêve d’une vie meilleure, ce voyage sans retour, ce sentiment d’exclusion, cette quête de liberté ne soit jamais oublié. « El’Azar » qui signifie en hébreu « secouru par Dieu », est une mise en quarantaine de ces engagés plus humaine. Et en fermant les yeux, on les imagine là, autour d’un feu, racontant leur traversée et se rappelant leurs pays, leurs familles… le sourire aux lèvres, les yeux tournés au loin vers l’océan avec ce bruit lancinant du battement de la mer sur les rochers de la Grande Chaloupe. 

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