L’urgence c’est ce qui est mis en mouvement pour poser des actes, pour poser des actes parlants, pour nommer les choses
Comédien, metteur en scène et dramaturge, Michael Disanka est l’un des talents de la scène congolaise. Créateur du collectif D’Art-d’Art, il est l’auteur de plusieurs œuvres et a collaboré avec des interlocuteurs d’importance comme le KVS de Bruxelles, le centre d’art Waza de Lubumbashi ou encore Les Bancs Publics à Marseille. Accueilli en résidence par le Théâtre l’Aire Libre, scène majeure de Rennes Métropole, avec l’appui du programme PAIR (Programme pour artistes internationaux en résidence) de l’Institut français, et soutenu par le dispositif Des mots à la scène pour une étape de recherche au Kasaï (République démocratique du Congo, il a présenté au Théâtre l’Aire Libre sa nouvelle création dramaturgique, Je suis l’acteur de la poésie de ma mère
Né le 17 février 1987 à Kinshasa en République démocratique du Congo, Michael Disanka est comédien, metteur en scène, dramaturge et auteur. Après avoir obtenu un diplôme d’art dramatique à l’Institut National des Arts de Kinshasa en 2011, il crée, la même année, le collectif D’Art-d’Art. En 2012, il démarre sa collaboration avec le KVS de Bruxelles et rencontre le dramaturge congolais Dieudonné Niangouna, qui devient son maître à penser. Ensemble, ils participent à différents festivals dont Connexion Kin en 2012 et 2013, Mantsina sur scène en 2012 à Brazzaville et Theaterformen en 2013 à Hanovre.
Michael Disanka a réalisé plusieurs mises en scène, notamment Yoka mboda qu’il a également écrit, L’Illusion du professeur Mumbal’ikie, Le Rêve, Village fou de Koffi Kwahule, Parole de femmed’Annie Leclerc, L’Herbe qui souffre de Michel Torrekens et Solo Dios Basta écrit par le Père Constantin. Ses propres textes ont été mis en lecture, aux côtés d’autres auteurs, dans le spectacle Diseurs de textes présenté par le collectif D’Art-d’Art à Kinshasa. En 2016, il se lance sur le projet 00243 avec le centre d’art Waza de Lubumbashi, puis il est invité en 2018 par Les Bancs Publics à Marseille pour le projet 40 et 7 000 façons de mourir. Au même moment, la première mondiale de Sept mouvements Congo a lieu au festival Connexion BXL.