Le photographe Karim Ben Khelifa commence sa carrière de reporter pendant la guerre du Kosovo, en 1997. Il a depuis parcouru le monde et couvert de nombreux conflits, du Congo au Liban, en passant par Israël, la Palestine, ou encore le Honduras. Il a vécu en France, aux États-Unis et au Yémen. Son travail a été récompensé par le festival Sundance, et il a fait partie de l’Observatoire du photojournalisme, sur initiative du Ministère de la culture.
Régulièrement invité en tant qu’enseignant des universités, comme Harvard ou le Massachusetts Institute of Technology (MIT), la naissance d’un enfant le pousse à renoncer à couvrir directement les conflits et à s’investir dans d’autres langages formels. Il commence alors à s’intéresser à d’autres formes de restitutions de son travail, ce qui le mène à se tourner vers les expositions et le recours à de nouveaux médias comme la réalité virtuelle et augmentée.
Il y a deux types de journalistes : ceux qui veulent informer, et ceux qui veulent informer et avoir un impact. Je fais définitivement partie de la deuxième catégorie.
Après avoir évolué pendant près de quinze ans sur tous les théâtres de conflits mondiaux, le reporter et photographe Karim Ben Khelifa a décidé de s’approprier du médium de la VR pour raconter une autre histoire de la guerre.
1972: Naissance en Belgique
1997 : Karim Ben Khelifa couvre son premier conflit, au Kosovo
2013 : Professeur invité au MIT
2017 : Exposition The Enemy, à l’Institut du Monde Arabe
2021 : L’exposition Seven Grams reçoit le Prix Bayeux Calvados-Normandie